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28/1/2025
Communication

Créer du contenu vidéo qualitatif avec son smartphone, c'est possible 📱

Aujourd’hui, le supporter, le community manager et même l’athlète se transforment en vidéastes à la première occasion. Et si l’on vous disait que ces petits bijoux de technologie, vissés dans nos mains, sont capables de produire des vidéos dignes d’un plateau TV ? Voici de quoi vous convaincre de l’exploiter au mieux, avec un discours directement applicable au sport business ⬇️

Pourquoi miser sur la vidéo captée avec son smartphone ?

L’univers du marketing sportif fourmille d’initiatives pour toucher les sympathisants, les sponsors et les prospects. Le format vidéo, de plus en plus consommé, est un levier d’engagement redoutable. Selon Wyzowl, 86% des entreprises intègrent déjà ce format dans leur stratégie marketing, parce qu’il permet de :
- faire vivre une émotion en immersion (résumés de match, mini-portraits, coulisses de vestiaire, etc.)
- atteindre une communauté ultra connectée (supporters, licenciés, partenaires)
- générer un fort taux de mémorisation (on retient mieux les séquences qu’un texte de 3 pages)

Les smartphones, dotés de caméras ultraperformantes, rendent la création de contenu vidéo accessible à tout un chacun, sans exiger un budget colossal. Dans le contexte sportif, cela ouvre la porte à des captations de terrain, sans sacrifier la qualité. De quoi séduire un large public et démontrer une vraie maîtrise de la communication.

Le smartphone, ce faux modeste qui fait des merveilles

Comprendre la force de l’objectif

Les iPhone et autres modèles haut de gamme (Samsung Galaxy, Google Pixel ou Huawei) n’ont plus grand-chose à envier aux caméras semi-pro. Les capteurs intégrés permettent souvent de filmer en 4K, tout en gérant luminosité, netteté et saturation. Ce qui était impensable il y a cinq ans devient la norme : interviewer un champion dans les couloirs d’un stade ou couvrir un événement sportif avec son seul mobile.
Il est tout de même recommandé de se familiariser avec les réglages. Un simple tapotement sur l’écran pour ajuster la mise au point peut transformer une séquence banale en plan parfaitement net. N’hésitez pas non plus à régler manuellement l’exposition si la scène est trop sombre ou trop lumineuse.

Tenir compte de l’éclairage

Le soleil et l’éclairage artificiel jouent un rôle majeur dans la qualité de vos vidéos. En extérieur, mieux vaut profiter de la lumière naturelle, notamment en début ou fin de journée (ce que l’on appelle l’heure dorée). Si vous filmez à l’intérieur, envisagez des accessoires peu coûteux, comme une lampe LED portable, pour limiter les zones d’ombre.
Un club de basket pourra, par exemple, enregistrer une courte vidéo d’entraînement dans le gymnase. S’il n’est pas assez éclairé, un ring light compact permet de rehausser l’ambiance et de filmer des plans dynamiques sans grain.

Travailler la stabilité

Si vous ne voulez pas que vos spectateurs attrapent le tournis, prévoyez au moins un trépied ou un stabilisateur (gimbal). On peut dégoter des modèles abordables et assez compacts pour se glisser dans un sac à dos. Les séquences sans tremblement sont nettement plus professionnelles, surtout pour des lives Instagram ou des extraits sur Youtube.
Les clubs en profitent pour monter leur propre web TV, avec une vraie cohérence visuelle. Quelques investissements de base et un peu de pratique vous garantissent un rendu stabilisé et confortable à regarder.

Les applis de montage qui ont (presque) tout d'un studio pro

Une interface intuitive pour un résultat impactant

Qui dit vidéo filmée sur mobile dit parfois montage sur mobile. Les logiciels comme Adobe Premiere Rush, InShot ou KineMaster offrent des fonctionnalités avancées (coupes, transitions, overlays, titrages). Vous assemblez vos plans et pouvez immédiatement ajouter une musique libre de droit, ajuster les couleurs ou intégrer des sous-titres.
L’intérêt est de pouvoir finaliser la vidéo en un temps record, puis de la publier sur vos canaux favoris. Dans l’écosystème sportif, c’est un atout lors d’un déplacement ou pour partager à chaud les réactions d’un entraîneur après un match. Rapide, léger et puissant.

Optimiser le son en post-production

Ne négligez pas l’audio. Un son clair et cohérent va littéralement maintenir l’attention sur vos contenus. Vous pouvez brancher un micro-cravate ou un micro directionnel sur votre smartphone. Certains utilisent même un second téléphone pour enregistrer uniquement l’audio, avant de tout synchroniser dans le logiciel de montage.
En post-prod, on supprime les bruits parasites (vent, public trop proche, musique de fond). Ce simple réflexe booste l’immersion et donne l’impression d’être au plus près de l’action. Selon une étude publiée par TechSmith, 75% des spectateurs switchent vers un autre contenu s’ils estiment le son inaudible.

Adapter ses contenus aux plateformes de diffusion

Instagram, Tiktok ou LinkedIn : le format est roi

Une même vidéo peut se décliner sous plusieurs formats, selon la plateforme ciblée. Le format vertical (9:16) domine sur TikTok et en story Instagram, tandis que le format horizontal (16:9) reste un classique sur Youtube. Sur Linkedin, un ratio carré (1:1) peut tirer son épingle du jeu, notamment pour des teasers professionnels.
Les structures sportives doivent en tenir compte pour toucher au mieux leur audience. Un clip de 15 secondes sur TikTok fera l’affaire pour dévoiler les meilleurs moments d’une session d’entraînement, tandis qu’une vidéo plus longue et horizontale conviendra pour un récap des temps forts d’un match diffusé sur Youtube. L’important est de choisir un cadrage adapté dès le tournage, pour éviter un recadrage chaotique en post-production.

Conseils d’expert pour un rendu professionnel

Bien soigner son storytelling 🧶

Vous le savez : mettre bout à bout des séquences sans logique ne vous emmène pas bien loin. L’histoire que vous racontez compte autant que la qualité de l’image. Il est donc impératif de structurer votre récit : introduction, montée en tension, conclusion… Vos supporters, sponsors ou clients apprécieront d’être embarqués dans une mini-aventure.
Les indépendants (coachs sportifs, influenceurs, etc.) peuvent se mettre en avant sur leurs réseaux, en proposant par exemple des tutos d’entraînement ou des conseils en nutrition. Les clubs amateurs, eux, raconteront la progression de leurs joueurs, ponctuée d’interviews et d’images d’archives. Le fond et la forme sont alors parfaitement synchronisés pour capter l’attention du public.
Pensez aussi à insérer des sous-titres, car une part non négligeable de votre audience regardera vos vidéos sans le son. Ajouter ces sous-titres est un geste d’inclusion apprécié et cela améliore votre taux de rétention, surtout sur les réseaux sociaux.

Conclusion

S’emparer de son smartphone pour créer du contenu vidéo n’a rien d’anecdotique. C’est même un geste malin pour produire un matériel de qualité, à moindre coût. Les enjeux dans le sport business sont immenses : attirer des nouveaux fans, fédérer des partenaires, valoriser un club ou une équipe. Pourquoi s’en priver quand on sait que des applications de montage accessibles à tous permettent déjà d’approcher le rendu d’un studio professionnel ?
Ce petit outil qui tient dans la poche – allié à quelques accessoires et à un brin de savoir-faire – peut suffire à mettre en lumière des événements, des athlètes ou des projets sportifs. Le tout, sans être tributaire d’une équipe de production ou d’une régie technique trop onéreuse. Les opportunités sont à portée de main.

Pour une formation terrain et applicable directement : Formation SPK Pulse | Vidéo dans le sport avec smartphone.

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